Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...
Comment pourrai-je commencer ? Comment pourrai-je montrer, exprimer de façon juste et peu cruelle mon immense déception à la vue de cette incompréhensible couillonade signée James Cameron ? Impossible. Le film qui devait être révolutionnaire dans ces effets spéciaux et dans le matériel sophistiqué utilisé n'a apporté que du divertissement bâcle qui se moque outrageusement du public qui devient vite aveuglé par ce festival divertissant et impressionnant.
Le film n'est pas pourri en lui-même, c'est le fait de savoir le nombre de millions de dollars dépensés pour ça : un film prétentieux sans aucun risque de pris scénaristiquement parlant. En accumulant des clichés et des manies détestables des bonnes vieilles séries B américaines, Avatar sombrer dans un espèce de cercle vicieux qui plonge les spectateurs dans incompréhension du spectacle qui s'offre devant eux. Faut-il le prendre comme un film tape-à-l'il, comme un vaste et complexe discours écologique chiant mais divertissant, comme un sombre navet n'exploitant en aucun cas les possibilités incomparables du scénario et de l'univers magnifique de Pandora, beaucoup de question se posent après la vision du film qui fera positivement l'unanimité en France et un peu partout dans le monde. Ce qui fait mal au cur, c'est que les gens disent des trucs du genre : « Waaa, c'était trop bien » uniquement parce que le film était prévu avant sa sortie d'être « trop bien ». Cameron s'enfonce dans son vieux discours écologique et misanthrope pour essayer de sensibilisé les érudits du Cinéma avec un grand « C ». Mais la mayonnaise ne prends pas. On reste cependant scotché par les images sublimes qu'offre le film, ces décors somptueux et sa photographie impressionnante, mais on a surtout l'impression d'une grande incapacité du réalisateur à exploité des idées nouvelles et novatrices dans un scénario qui aurait vraiment pu être réussit si Cameron n'avait pas essayer de faire cet espèce d' Happy End foireux qui est déjà dévoilé sur la jaquette.
Cameron semble aussi être le roi du plagiat et du recyclage de ses anciens films, certains diront que ce sont des hommages aux films qui ont marqués le septième art et non du copiage, d'autres crieront au scandale. Pour ne citer que ça, on peut dire que les montagnes flottantes sont directement inspirées du Château dans le ciel de Miyasaki, le domptage des bêtes volantes, autant dire que c'est du copige pur et simple du téléfilm à grand spectacle du nom de Dinotopia, la chute spectaculaire à souhaits de l'arbre fait penser à la chute du Titanic dans le film de Cameron, cet arbre d'habitation fait penser au premier volet de la géniale trilogie du Seigneur des Anneaux, les robots qui épousent le mouvement des membres est un recyclage d'Aliens, le retour de Cameron aussi, sans oublier le soldat cynique et mitrailleur qui fait penser au personnage de Terminator ,...Cameron exploite des idées déjà exploitées et copient tous les films qui lui passent par la tête et effectue un recyclage boiteux pour que ça passe inaperçue, c'est là qu'on se dit qu'ils nous prennent tous pour des cons. Remarquez, ils ont bien raison, tout le monde jouit du succès attendu de ce film, mais il faut ce dire qu'il n'a aucun mérite, les dollars dépensés sont exprimés en effets spéciaux, mais en rien d'autre. Malgré quelques très bonnes trouvailles, Avatar se veut être un film peu bavard, les dialogues sont d'une nullité déconcertante, et aussi un film très prétentieux qui confonds vitesse et précipitation dans son incontournable spitch à deux balles sur l'écologie et je vous passe les détails. Personnellement, j'ai du mal à défendre les valeurs peu existantes de ce film qui devait être le meilleur film de tous les temps, le film le plus aboutit, le plus palpitant, la plus grande aventure de tous les temps, l'extase futuriste, la déception massive surtout.
Cameron semble vouloir privilégié les dollars en se trouvant un casting très irrégulier. L'acteur principal semble perdu et intimidé, à sa place j'aurai pas trop aimé de jouer constamment sut un fond vert et avec 2000 puces électroniques sur la face, enfin, je pense que c'est surtout l'énorme liasse de billets qui l'a fait venir au casting. Sam Worthinghton ne laisse paraître aucune émotion, visage fermé, il pourrai presque passe pour Tommy Lee Jones dans ces débuts, la différence, Jones est inexpressif dans son visage, mais laisse tout ressortir dans le ton qu'il prend et surtout dans ces yeux qui expriment à eux tous seuls ses sentiments et ses émotions. Sigourney Weaver est correcte, mais elle est là uniquement pour faire venir les fans persistants du mythe Alien. Les autres sont plutôt normaux, rien de particulier à dire si ce n'est qu'ils paraissent bien nunuches quand même. Le scénario est bâcle, plat, sans aucune arrière pensée à part ce foutu discours niais et écologique. Si Cameron avait voulu faire réagir le monde sur la pollution et sur la société consommatrice, il aurai déjà fallu que le budget du film ne dépasse pas les 10 000 euros, niveau économique on aurai rien pu dire. Je vais le redire, mais je trouve ce film très réussit visuellement, un vaste panorama paradisiaque qui repose sur des qualités d'images encore jamais égalés. Le divertissement est de taille, malgré un prologue un peu longuet, le spectateur reste planté sur son siège avec ses lunettes 3D presque inutiles (parait-il que ça noircirait les couleurs plus vives en 2D, affaire à suivre) jusqu'au dénouement prévisible mais on s'en contente dans l'immédiat. Avatar fait avant tout voyager le spectateur dans ses images d'une beauté sublime, mais qu'est-ce qu'elles peuvent paraître stériles devant ce scénario digne d'un réalisateur de séries Z. On ne peut pas non-plus accepter l'arnaque des lunettes 3D, 2 ça fait cher le relief à peine prononcé, surtout que ça donne presque la migraine et laisse une marque au niveau du nez. Cameron peut se vanter d'avoir lancé une bonne fois pour toutes les films en 3D, qui existent depuis très longtemps, faut pas non-plus croire que c'est Cameron qui a conçut ça, quand même.
Rassemblant plus de 12 millions de spectateurs dans les salles obscures, Avatar n'est qu'une sombre marchandise faite pour l'argent, et non pour les lettre de noblesses du septième art, du gâchi à l'état pur.
En résumé, grosse déception, je m'attendais à une plus grande prise de risque et à un effort conséquent sur le scénario, décevant mais divertissant, ce film n'est en aucun cas révolutionnaire.
Ma note : 5/10